L’expérience de la COP26 a quelque chose de l’ordre de la sidération. C’est l’avantage d’un regard semi-extérieur : il n’est pas aux prises avec le caractère grisant des négociations (qui peut vite aveugler sur les enjeux réels)
Carnet de bord à la Cop26
Avant tout, il faut l’assumer d’emblée : la COP26 n’a pas permis de « sauver les 1,5°C ». Le Pacte de Glasgow n’est pas du tout à la hauteur de l’urgence climatique. Alors qu’il devait « sauver l’objectif des 1,5° », il hypothèque une fois de plus notre avenir en le soumettant à des engagements dilués et insincères des États.
Aujourd’hui, nous nous réveillons avec une petite victoire : l’inscription du rôle des collectivités dans le préambule de la future déclaration de Glasgow a été retenu.
Aujourd’hui, c’est dans l’espace des négociations officielles que je vous emmène, à l’occasion du #CitiesDay. Chaque journée de COP avait une thématique particulière ; aujourd’hui, c’était la journée dédiée aux collectivités. C’est par ailleurs le dernier jour officiel des négociations.
La COP26 doit se terminer ce vendredi 12 novembre à Glasgow, mais elle pourrait être prolongée, faute d'accord, après dix jours de négociations. Invitée de France Bleu Poitou, la maire de Poitiers Léonore Moncond'huy fait part de son inquiétude face à l'issue de la conférence.
Retrouvez en vidéo, le plaidoyer "version courte" porté au nom de Cités et Gouvernements Locaux Unis pour la COP26.